Le mot du WE : SOIN

Cela fait un mois tout rond que nous sommes sortis de confinement et je me suis enfin décidée à passer par la case « épilation » pour retrouver les contours de mon corps, derrière ma toison de yeti. Autant dire que c’était donc la première fois, depuis des mois, que je m’occupais de mon corps, autrement qu’en faisant du sport. Et heureusement pour moi, je suis tombée sur une jeune femme bienveillante, mais sans complaisance, qui a su par des mots simples et beaucoup de douceur, attirer mon attention sur un constat alarmant : je ne prends PAS soin de mon corps.
Voyez par vous-même :
Elle : Ça fait longtemps que vous ne vous êtes pas épilée ?
Moi : euh ben 3 mois… Ça se voit, je crois, ahah (rire naturel)
5 min plus tard:
Elle : Vous faites des gommages de temps en temps ?
Moi : euh… non, j’avoue que j’ai tout ce qu’il faut pour le faire, mais je n’y pense pas.
Elle : Et vous vous hydratez?
Moi : Oui… après les gommages.
Elle : ah oui, d’accord.
Je me suis entendu répondre et j’étais dépitée. Quand est-ce que j’ai arrêté de faire attention à mon corps ? Pourquoi ? La réponse, je la connais. Je me suis laissée dépasser par mes projets, comme si un geste de douceur envers moi-même était superflu. Une prise de conscience qui tombe à pic pour le WE qui s’annonce. Du coup, je vous partage mon programme, au cas où, vous aussi, vous soyez dans le cas où vous traitiez votre corps comme la « cinquième roue du carrosse ». Remotivée à bloc, j’ai fait de petites recherches, et voilà ce que j’ai trouvé comme sources d’inspiration.

L’AUTO-MASSAGE AYURVÉDIQUE : ABHYANGA
Je me suis rappelé que l’une de mes amies avait un temps pratiqué un auto-massage provenant d’une routine Ayurvédique, et qu’elle ne tarissait pas d’éloge à ce propos. Le seul inconvénient qu’elle y avait trouvé, c’était le temps passé au quotidien. Mais ne nous gâchons pas le plaisir de la découverte pour si peu. Personne ne me demande de faire de l’auto-massage tous les matins. Je veux juste, régulièrement, reprendre contact avec mon corps et en prendre soin, et cette pratique me semble parfaite pour cela. J’ai donc surfer mon moteur de recherche préféré, aka YouTube et, dans les vidéos en français, j’ai trouvé que Natalia ci-dessous, avait crée la vidéo simple et efficace, dont j’avais besoin pour me lancer.

AU BONHEUR DES BOUCLES
Depuis quelques années, j’ai découvert que lorsque je laissais mes cheveux sécher à l’air libre, j’avais de jolies boucles naturelles. Une surprise pour moi, qui ait eu les cheveux très longs et raides (je pensais) pendant longtemps. En les coupant plus court, un nouveau monde s’est ouvert à moi, mais un monde auquel j’avoue ne pas connaître grand-chose. C’est là que Ninaturelle intervient. J’ai découvert son compte Instagram il y a peu, et je suis devenue fan instantanément. Étonnamment, en ce moment, mes boucles ne sont pas au top, et je ne me demande plus pourquoi. Je leur prévois donc, aussi, un petit traitement de faveur spécial WE. Je vous partage sa vidéo IGTV pour « rafraîchir » ses boucles que je trouve particulièrement bluffante de simplicité :

Bon, ben voilà mon programme. Et vous ? Qu’allez-vous faire ce WE pour prendre soin de vous ?

Le mot du WE : EXPRESSION

Je sais pas vous, mais moi, j’ai eu une éducation qui disait : une fille “comme il faut” sait se tenir et ne partage pas ses opinions, alors autant vous dire que cela ne me prédisposait pas à tenir un Blog un jour ! 😉
Mais au fil des ans, ce dont je me suis aperçue, c’est que se taire, ce n’est pas préserver la paix, comme je me l’imaginais naïvement. Se taire, c’est souvent s’aliéner, se faire complice de comportements abusifs ou même violents. Se taire, c’est aussi manquer l’occasion de montrer qui on est vraiment, au risque de déplaire à certains (pour certainement plaire à d’autres?).

Cette semaine de combats, autour de la mort de George Floyd, m’a énormément bousculé, à plus d’un niveau. Avant lui, le mouvement #Metoo avait eu le même effet sur moi, celui de m’ébranler, dans le bon sens du terme. Car le propos de cet article n’est pas de parler de la lutte contre le racisme, car je fais malheureusement partie de ces blancs privilégiés et non éduqués sur le sujet (mais je me soigne). Non, je souhaitais parler de cette hésitation, que je perçois chez moi, à m’exprimer, ou même à simplement relayer le combat de personnes, que pourtant, je soutiens. Que ce soit en faveur du féminisme ou contre le racisme, je me rends compte, qu’une fois de plus, la peur vient me museler dans les moments les plus importants. Peur d’être mal perçue, ou de ne pas avoir les bons mots ? Mais face à la souffrance de toutes les victimes du racisme “ordinaire” que j’ai entendu cette semaine, ou face à celle de toutes ces femmes qui ont eu le courage de témoigner contre leurs agresseurs pendant #Metoo, j’ai fini par comprendre à quel point cette peur était, non seulement insignifiante, mais surtout dangereuse. Personne ne mourra si je suis maladroite dans mes propos, si certaines personnes se détournent de moi pour avoir osé troubler leur bulle de sérénité. Par contre, par mon silence, il est possible que d’autres personnes continuent d’être oppressés, tuées, ou violées, des crimes contre l’humanité continuent d’être perpétués au XXIe siècle. On ne peut décemment pas laisser la violence sévir en toute impunité.

Notre humanité mérite que l’on ouvre sa gueule pour elle. Que ce soit pour défendre nos frères et sœurs d’autres cultures, d’autres races, d’autres sexualités, que ce soit pour dénoncer des abus, des systèmes corrompus ou, tout simplement, pour exprimer sa propre intégrité. Trouver la force en soi de s’affirmer en tant que personne, pas forcément sans peur, mais en la remettant à sa place. Pour ma part, je sais que le chemin sera encore long, mais l’existence de ce Blog, et même celle de cet article, font certainement un pas dans cette direction.

Dernièrement, j’ai justement découvert un documentaire et un film, qui m’ont marqué et m’ont fait réfléchir sur l’importance de retrouver la puissance de sa propre voix. Si ce week-end s’avère aussi pluvieux que prévu, peut-être vous feront-ils passer, également, un moment stimulant et inspirant ?

Miss Americana – Netflix (2020)

Ce documentaire retrace l’histoire et le cheminement de la chanteuse Taylor Swift. Elle raconte comment elle s’est d’abord construite pour plaire au plus grand nombre, au mépris de celle qu’elle était vraiment. Mais comme souvent, lorsque l’on ne se comporte pas en cohérence avec ses actes, la vie s’est chargée de lui donner une leçon mémorable, dont elle a su sortir grandie. J’ai toujours beaucoup apprécié la musique de cette autrice-compositrice-interprète, mais ce n’est que dernièrement que je lui trouve enfin une voix profonde et puissante. Après ce documentaire, je comprends mieux pourquoi.

Scandale (titre original « Bombshell ») – Jay Roach (2019)

Une histoire tout bonnement incroyable (tirée d’un évènement réel qui s’est déroulé en 2016), qui révèle la force inaliénable dont ces trois femmes, journalistes à Fox News, ont fait preuve, chacune avec sa propre vulnérabilité. Qu’une femme ose s’attaquer à un magnat des media américain, lors de son licenciement abusif, est déjà une sacrée histoire en soi. Mais la portée de son geste auprès de toutes les autres femmes, qui avaient été, elles aussi, abusées, redonne juste foi en l’humanité ! Dans une société patriarcale dans laquelle, trop souvent, les femmes sont mises en rivalité les unes avec les autres, cela m’a fait beaucoup de bien, de constater qu’il était possible de se rassembler, pour défendre l’intégrité et le respect. D’ailleurs, je vous partage une vidéo dans laquelle les véritables protagonistes discutent ensemble du film. Cette vidéo confirme, s’il en était besoin, la puissance de la sororité.

Très bon WE à tous.

fA.

Le mot du WE : DOUCEUR

J’avoue que cette semaine, je me sens dans une énergie un peu bizarre. C’est pas vraiment la cata, juste une accumulation de petites choses, qui me font sentir un peu fébrile. Ça vous arrive à vous aussi ? Déjà, j’ai un bouton de fièvre sur ma lèvre inférieure (sexy!) avec ce tiraillement désagréable si caractéristique. Ensuite, c’est ce moment du mois où mon corps de femme fait le ménage interne, et mon humeur est… instable. Enfin, c’est aussi la fin du cycle lunaire (nouvelle lune aujourd’hui!), mon sommeil est plus agité qu’à l’habitude… Bref, ça part un peu dans tous les sens ! Je me sens bousculée et brouillonne. J’ai tellement de mal à me concentrer. Mais au lieu de céder à ma tendance naturelle à l’esclavagisme (quand on se fouette à longueur de journée pour avancer, ça s’appelle comme ça, non?), j’ai décidé de me foutre la paix, pour changer. D’ailleurs, ça tombe assez bien, puisqu’on est à la veille du week-end et c’est donc le moment parfait pour mettre (un peu?) le boulot de côté, et prendre soin de moi.

J’ai réfléchi à ce qui pourrait m’apporter de la douceur. Outre le fait de continuer à m’immerger en pleine nature (seul vrai avantage du déconfinement, entre vous et moi), de passer du temps avec mes amis (oui ok, ça aussi), et de profiter des rayons du soleil sur ma terrasse, j’ai trouvé 3 livres qui m’inspirent cet effet cocooning. Peut-être vous donneront-ils à votre tour des idées ?

« Fragiles » de Philippe Delerm & Martine Delerm
De la poésie, évidemment. Mais des illustrations aussi. Toutes simples, à l’aquarelle. J’ai ce petit recueil dans ma bibliothèque depuis plusieurs années, et je le relis régulièrement avec un plaisir inaltérable. Je ne résiste pas à la joie de vous partager un petit fragment de cette pépite :

« Je ne suis pas funambule. J’avance pas à pas. Je ne sais rien des jours, je glisse sur un fil, au loin, je ne vois pas. Si je regarde en bas c’est le vertige, je ne regarde pas. Je risque à chaque pas et j’avance, docile. À chaque risque le bonheur est là. J’avance vers moi ; le bout du fil n’existe pas. » 
Le Bonheur

« Deliciously Ella au quotidien » de Ella Mills
Cuisiner est pour moi l’une des activités les plus ressourçantes que je connaisse. J’ai failli employer le mot « nourrissante », mais cela tombait un peu sous le sens ! 😉 En réalité, je ne sais pas ce que je préfère entre « cuisiner » et « bouquiner des livres de cuisine » ! Je crois que j’aime autant l’un que l’autre. Cette occupation fut pendant longtemps une véritable obsession et au fil des ans, j’ai accumulé une collection impressionnante d’ouvrages. La collection « Deliciously Ella » fait partie de mes chouchous du moment. Ses livres ont tout : des photos alléchantes, des recettes simples, beaucoup de légumes (je suis végétarienne) et des associations originales qui me donnent l’eau à la bouche et m’inspirent. Après avoir parcouru seulement quelques pages, je n’ai qu’une envie, c’est de sortir tous mes ingrédients et préparer un bon repas ! 🙂

Pico Bogue – Restons calmes » d’Alexis Dormal et Dominique Roques
J’aime beaucoup la BD, qui est pour moi la « lecture doudou » par excellence. J’ai découvert la série des Pico Bogue, dans la Bibliothèque d’un ami, il y a quelques années, et je n’ai eu de cesse d’acquérir toute la collection, que je relis très régulièrement, et de la conseiller partout autour de moi. Les mimiques des petits héros, peints à l’aquarelle par Alexis Dormal, sont tout bonnement irrésistibles, quant aux dialogues de Dominique Roques (la maman du dessinateur), ils sont d’une espièglerie dont je ne me lasse pas ! Ces aventures me font l’effet d’un baume au cœur et devraient indiscutablement être remboursées par la Sécurité Sociale.

Et bien, je crois que je suis parée pour le week-end. Et vous ? Quel est votre programme pour prendre soin de vous ? Dans tous les cas, je vous envoie pleins d’ondes de douceur… <3