Je suis douée en sport !

Vous le savez, je porte une attention particulière aux histoires, et en ce moment, je m’intéresse de plus près à celles que je véhicule sur moi. Il y a les histoires qui me rassurent, celles qui m’encouragent, mais aussi, parfois, des histoires obsolètes que je continue de colporter à mes dépens. Cet article, j’étais à deux doigts de l’intituler « Je suis nulle en sport », car tel est le scénario qui se joue dans ma tête depuis le collège. Pourtant, quand je prends un peu de recul, je constate que j’apprécie de me bouger, que j’ai plutôt une bonne endurance et une tonicité naturelle, qui, si je les utilisais à leur juste mesure, pourraient me permettre de déployer une pratique sportive épanouissante. Pourtant, sous couvert d’une auto dérision à laquelle je me suis habituée, je m’aperçois que je participe activement à faire perdurer, malgré moi, des pensées limitantes. Et le trait d’humour passé, je me rends compte qu’il reste toujours quelque chose de ces mots, exprimés sans vraiment les penser.

« Que vous pensiez être capable ou ne pas être capable, dans les deux cas, vous avez raison »

Henry Ford

Depuis quelques années maintenant, je fais du Yoga de manière régulière et cette pratique m’a fait énormément progresser dans la conscience de mon corps et de ses capacités. Je me suis notamment pas mal améliorée en matière de souplesse , mais il reste, malgré moi, un sujet sur lequel je n’évolue pas, c’est celui de la force physique. Et le plus étonnant, c’est qu’à chaque fois que je pourrais avoir l’occasion de la développer, mon mental abdique souvent bien avant que mon corps ait montré ses limites. Mon mental me renvoie ce message qui me semble de plus en plus aberrant :

«  tu es faible physiquement, et surtout, tu n’es pas capable de développer de la force »

D’où me vient cette idée? Et surtout, pourquoi continuer de l’entretenir alors que, manifestement, elle m’empêche d’aller de l’avant et de déployer un potentiel qui reste inexploité ?

Nous parlions ce WE avec une amie, de l’importance du mental dans la pratique sportive, et elle me relatait un épisode de Kohlanta qui l’avait particulièrement marqué. Si vous êtes un adepte de l’émission, l’épreuve des « poteaux » ne vous est pas inconnue. Elle consiste à rester sur un promontoire dont on enlève progressivement de la place pour s’y tenir debout. Cet exercice est beaucoup plus physique qu’il n’en a l’air, car il demande une grande maîtrise de son corps pour gérer son équilibre, mais il est avant tout un exercice mental.

Ne pas laisser son esprit entamer sa confiance, ne pas l’écouter lorsque les messages qu’il relaie sont contraires à nos projets, c’est un exercice à part entière. Pour ma part, la pratique du Yoga et de la méditation ont constitué des alliés précieux sur ce chemin difficile, car ils me permettent justement de prendre le recul nécessaire à une meilleure conscience de cette annexion du corps par le Mental. C’est le point de départ essentiel pour tenter une ré-écriture de ce scénario qui m’empêche d’accéder à mon potentiel. Aujourd’hui, j’ai envie de vivre une nouvelle histoire. Une histoire dans laquelle je pourrais profiter de mes capacités naturelles, mais aussi dans laquelle j’aurais plaisir à les développer pour m’épanouir pleinement. Une histoire qui dirait :

« Je suis douée en sport. J’ai une capacité à apprendre et à apprécier mes progrès, quel que soit le niveau auquel je me trouve. »

Cette épreuve des poteaux, j’ai le sentiment de l’avoir déjà vécu, plusieurs fois, à ma manière. Et certainement que vous aussi? Ce sont ces défis récurrents qui interviennent à chaque fois que je me confronte à mes propres limites. Mais dorénavant, j’ai une alternative à mes vieux schémas, un nouveau scénario auquel me raccrocher quand le doute reviendra frapper à ma porte mentale. Je crois qu’il s’agit de lâcher la volonté, trop facilement ébranlée par les pensées limitantes, et de la remplacer par une confiance que je vais devoir nourrir, au jour le jour. M’ancrer dans mon nouveau scénario jusqu’à ce qu’il remplace l’ancien. Le travailler comme un muscle à part entière.

Et vous ? Quels sont les histoires que vous vous racontez et qui vous limitent? Vous sentez-vous prêt.e pour la prochaine épreuve des poteaux? 😉

Le mot du WE : SOIN

Cela fait un mois tout rond que nous sommes sortis de confinement et je me suis enfin décidée à passer par la case « épilation » pour retrouver les contours de mon corps, derrière ma toison de yeti. Autant dire que c’était donc la première fois, depuis des mois, que je m’occupais de mon corps, autrement qu’en faisant du sport. Et heureusement pour moi, je suis tombée sur une jeune femme bienveillante, mais sans complaisance, qui a su par des mots simples et beaucoup de douceur, attirer mon attention sur un constat alarmant : je ne prends PAS soin de mon corps.
Voyez par vous-même :
Elle : Ça fait longtemps que vous ne vous êtes pas épilée ?
Moi : euh ben 3 mois… Ça se voit, je crois, ahah (rire naturel)
5 min plus tard:
Elle : Vous faites des gommages de temps en temps ?
Moi : euh… non, j’avoue que j’ai tout ce qu’il faut pour le faire, mais je n’y pense pas.
Elle : Et vous vous hydratez?
Moi : Oui… après les gommages.
Elle : ah oui, d’accord.
Je me suis entendu répondre et j’étais dépitée. Quand est-ce que j’ai arrêté de faire attention à mon corps ? Pourquoi ? La réponse, je la connais. Je me suis laissée dépasser par mes projets, comme si un geste de douceur envers moi-même était superflu. Une prise de conscience qui tombe à pic pour le WE qui s’annonce. Du coup, je vous partage mon programme, au cas où, vous aussi, vous soyez dans le cas où vous traitiez votre corps comme la « cinquième roue du carrosse ». Remotivée à bloc, j’ai fait de petites recherches, et voilà ce que j’ai trouvé comme sources d’inspiration.

L’AUTO-MASSAGE AYURVÉDIQUE : ABHYANGA
Je me suis rappelé que l’une de mes amies avait un temps pratiqué un auto-massage provenant d’une routine Ayurvédique, et qu’elle ne tarissait pas d’éloge à ce propos. Le seul inconvénient qu’elle y avait trouvé, c’était le temps passé au quotidien. Mais ne nous gâchons pas le plaisir de la découverte pour si peu. Personne ne me demande de faire de l’auto-massage tous les matins. Je veux juste, régulièrement, reprendre contact avec mon corps et en prendre soin, et cette pratique me semble parfaite pour cela. J’ai donc surfer mon moteur de recherche préféré, aka YouTube et, dans les vidéos en français, j’ai trouvé que Natalia ci-dessous, avait crée la vidéo simple et efficace, dont j’avais besoin pour me lancer.

AU BONHEUR DES BOUCLES
Depuis quelques années, j’ai découvert que lorsque je laissais mes cheveux sécher à l’air libre, j’avais de jolies boucles naturelles. Une surprise pour moi, qui ait eu les cheveux très longs et raides (je pensais) pendant longtemps. En les coupant plus court, un nouveau monde s’est ouvert à moi, mais un monde auquel j’avoue ne pas connaître grand-chose. C’est là que Ninaturelle intervient. J’ai découvert son compte Instagram il y a peu, et je suis devenue fan instantanément. Étonnamment, en ce moment, mes boucles ne sont pas au top, et je ne me demande plus pourquoi. Je leur prévois donc, aussi, un petit traitement de faveur spécial WE. Je vous partage sa vidéo IGTV pour « rafraîchir » ses boucles que je trouve particulièrement bluffante de simplicité :

Bon, ben voilà mon programme. Et vous ? Qu’allez-vous faire ce WE pour prendre soin de vous ?