Je dois d’abord me former

Celle la ne vous paraitra peut-être pas très « classique », mais dans mon cas personnel c’est une excuse qui me ressemble bien de par ma soif inextinguible d’apprendre!
Jusqu’a ce jour, que ce soit a titre professionnel ou personnel j’ai eu pas mal d’occasions de rédiger des textes, mais je m’aperçois en me lançant que cela n’avait rien a voir avec la structuration d’un récit, la prise en compte des points de vue ou la gestion des émotions du lecteur que l’on trouve dans l’écriture d’un roman.
Et la resurgit mon syndrome de l’imposteur qui, couplé à ma soif inextinguible d’ apprendre des nouvelles choses, donne une bonne formule de procrastination! Mais la ou la situation est fourbe c’est que je ne crois pas qu’il soit inutile de se former a la dramaturgie, bien au contraire. Je partage totalement la mentalité de l’approche anglo-saxonne qui pense que le fait d’écrire s’apprend. Mais la ou cela devient contre-productif c’est quand je me vois repousser mentalement l’écriture de mon roman après tel atelier ou après avoir lu tel livre…
NON NON NON je le sens bien: « il n’y a qu’en forgeant que l’on devient forgeron » et même si ce proverbe peut paraitre un peu désuet il est plus que jamais d’actualité! Je ne crois pas que l’on puisse faire l’économie d’écrire pour apprendre alors même si je n’ai pas toutes les cartes en main, le plus important reste d’avancer. Me poser des questions, trouver mes réponses pour que le jour ou je suivrai ce fameux atelier j’ai de la matière a apporter. A court terme j’ai clairement l’impression de perdre mon temps mais c’est un leurre: FAIRE est la seule façon de construire son Art, tout simplement.
Alors ne lachons rien, et ECRIVONS!

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Je n’ai aucun talent!

Laissez moi vous présenter Bertha… qui justement s’est allait!
Bertha, c’est le nom que j’ai donné à mon juge interne, vous savez c’est ce dictateur personnel qui vous critique en permanence et vous assène les pires insanités sur vos capacités, votre façon de vous comporter ou même vos réussites qui ne sont jamais à la hauteur. Jusqu’à ce jour Bertha était plutôt bien logée chez moi: elle avait une chambre à demeure, était nourrit et blanchit et se comportait en monarque absolu. Depuis toujours j’avais l’impression que je lui devais le gite et le couvert. Mais, quelques ouvrages sur la créativité et pas mal de remise en question plus tard, je me rends bien compte que Bertha est loin d’être une amie et que par conséquent je n’ai pas à la tolérer plus longtemps chez moi!

Mais Bertha est une sacrée emmerdeuse et ne se laisse pas mettre à la porte si aisément. Je ne vous le cache pas, le fait de lui donner un nom a aidé: c’est tellement plus sympa de lui dire « ta gueule Bertha » plutôt que de s’auto-mutiler bêtement. J’ai donc suivis ce précieux conseil des plus grands esprits qui se sont confrontés avant moi à cette « empêcheuse de tourner en rond » et je dois avouer que cela facilite grandement les choses. Mais malheureusement je vois bien que cela ne résout rien définitivement. Car Bertha fait partie de ces gens qui insistent. Parfois Bertha se déguise même en un gentil critique littéraire qui « veut juste aider » et qui me supplie rapidement de fermer mon ordinateur et de ne plus jamais l’ouvrir pour autre chose que mon shopping sur ASOS… Sacrée Bertha!

Donc voila, j’ai décidé d’arrêter de croire Bertha et d’écrire malgré tout, parce que c’est la mon rêve et parce que je le vaux bien! Alors Bertha, désolée de devoir être aussi brutale mais j’ai été bien trop patiente et aujourd’hui je rectifie: