Le sacre de la « pression » – Doc Rivers

 » La pression est un privilège »

Doc Rivers

Doc Rivers est un ancien joueur de basketball, et actuel entraîneur dans la NBA. Dans un documentaire sur Netflix que j’ai vu récemment, il prononce cette phrase qui a résonné en moi, comme une déflagration : « La pression est un privilège ».
Depuis que j’ai décidé d’entreprendre, et de monter mon propre business, je me rends compte des responsabilités que cela représente. Les attentes sont énormes, et il me semble que la pression que je me mets n’a rien a voir avec celle que je pouvais ressentir en tant que salariée. Je suis désormais mon propre patron, et je n’en ai jamais rencontré de plus exigeant. 😜 Face à cette réalité, ce que je m’applique à faire depuis des mois, c’est de trouver comment me libérer de cette pression. Je me débats, pour renforcer ma confiance en moi et en l’avenir, comme si je repartais de zéro. Comme si j’avais pris la décision de faire table rase du passé, et de recommencer une vie professionnelle totalement nouvelle. Ce que je perçois, maintenant, à la lumière des mots de ce Coach, c’est que si aujourd’hui, j’ai la pression, c’est que j’ai les moyens de mes ambitions. Les quarante dernières années de ma vie ne m’ont pas rien appris. Je ne suis pas un nouveau-né. J’ai acquis des compétences. Je me suis construit une certaine sécurité matérielle et psychologique. Je bénéficie de toutes ces conditions qui font que je suis, aujourd’hui, en mesure de réussir. Car si j’étais certaine d’échouer, où serait la pression ? La pression vient du fait que j’ai la possibilité de réussir. Et ça, effectivement, c’est un véritable privilège. Pouvoir parvenir à construire une activité qui n’ait pas uniquement pour but l’indépendance financièrement, mais aussi l’ambition de contribuer au monde à ma façon, est une chance exceptionnelle ! Et si la pression que je ressens exprime la possibilité que je parvienne à mes fins, alors elle devient le plus beau des présages. Une voix encourageante qui me souffle que la réussite est à ma portée et que mon travail, au quotidien, est juste de persévérer.

Alors persévérons ensemble, auteurs et autrices de nos vies ! Et cette semaine, accueillons la pression comme l’assurance que la réussite n’est pas aussi loin que nous nous l’imaginons ! 🤩

Quitter sa cape d’invisibilité

Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas fait un article sur les coulisses de mon business et il y a une bonne raison à ça : je me prends la tête ! Des difficultés techniques et administratives sont venues bousculer mes plans pour la mise en place des Ateliers Payants que je souhaitais mettre en ligne, et il n’est évidemment plus question d’Ateliers en présentiel… Je vous avoue que l’espace d’un moment, ça m’a pas mal découragé, jusqu’à ce que j’écoute ce Podcast génial de Charles Pépin sur « Comment réussir ses échecs ». Grace à lui, j’ai pu calmer mes peurs afin de me souvenir que les obstacles sont avant tout là pour nous faire mûrir nos projets et stimuler notre créativité.

« Life is what happens to you while you’re busy making other plans. »

Alors j’ai fini par retrouver mon esprit d’entrepreneuse, et j’ai pris conscience que si la période ne se prêtait pas du tout au lancement des ateliers, c’était en revanche le moment idéal pour proposer mes compétences de Coach aux personnes qui souhaitent réfléchir a leurs projets à plus long terme et préparer le fameux « monde d’après ».

« Que l’avenir ne soit plus ce qui va arriver, mais ce que nous allons en faire. »

Henri Bergson

Il est donc clairement temps pour moi d’arrêter de faire mes petites activités de coaching dans un coin, bien à l’abri sous ma cape d’invisibilité. S’exposer, je vous en ai déjà parlé, cela fait partie des grands challenges de l’entrepreneuriat et je vous avoue que pour moi, ce n’est pas l’un des moindre ! C’est tellement confortable de compter uniquement sur le bouche à oreille, et de ne pas « s’afficher » officiellement sur son site, les réseaux sociaux, etc… C’est difficile de se montrer aux autres, et d’assumer les projets auxquels on croit. C’est tellement engageant. Et c’est bien pour cela qu’il devient indispensable pour moi d’arrêter de « jouer petit ».

« Commencez par changer en vous ce que vous voulez voir changer autour de vous. »

Gandhi

Je me rends bien compte qu’en restant ainsi dans l’ombre, je ne rends pas service aux personnes de mon entourage. Comment soutenir activement les autres, si je n’assume pas aussi cette facette de ma posture d’entrepreneur ? Alors, j’ai repoussé mes appréhensions, comme on pousserait les meubles pour faire de la place. Et j’ai créé une nouvelle section COACHING & ATELIERS sur ce Blog, pour vous présenter, avec mes mots, la façon dont je vois mon métier de Coach, et les problématiques qui pourraient refléter quelques-unes de vos préoccupations :
Mon approche
Vos besoins
Me contacter

C’est le moment.
D’arrêter de se cacher
De s’autoriser à rêver
Pour déterrer des trésors
Sans avoir à mettre le nez dehors
Poser les fondations
Et commencer à bâtir
Profiter du présent
Pour construire l'avenir
- Demain, c’est aujourd’hui. - FA12112020

Faites passer le mot autour de vous et contribuons, chacun à notre manière, à déployer le meilleur du monde dans lequel nous vivons. Merci par avance. 💓

Trouver son espace de résilience

Pendant longtemps, j’ai cru que la résilience, c’était serrer les dents, en attendant que ça passe. Avec le temps, j’ai compris que « ça » ne passe pas. La tristesse. La souffrance. Le malheur. Un moment sans quelque chose qui vrille, sans un imprévu qui remet en cause nos beaux projets, c’est finalement assez rare. On vit, on rit, on souffre, dans un même souffle. Ces instants douloureux font partis de la vie. Ils constituent un lierre sombre, épais, rampant, qui fragilise notre bel édifice de vie. Il tente de le grignoter peu à peu. Mais ce lierre est aussi solide, lumineux et beau, par bien des aspects. Et au final, il maintient notre édifice debout malgré les fissures, dans un amalgame majestueux de feuilles et de pierres. Reconnaitre cette interdépendance, la cruauté de cette réalité, c’est accéder à une forme d’équilibre que l’on appelle « résilience ». Évidemment, ce n’est pas ce que l’on a envie d’entendre, lorsque l’on traverse un moment particulièrement difficile. Pourtant, accepter que notre douleur nous renforce, est justement ce qui nous permet d’accéder à la vie dans son entièreté. Pourquoi est-il si difficile de lui ouvrir les bras ? Et bien certainement parce que la résilience tue l’espoir d’un avenir sans problème. Cela semble un prix élevé à payer, pour ce qui n’était pourtant qu’une illusion. Par ailleurs, la contrepartie est de nous éviter l’erreur mortifère d’attendre des jours meilleurs pour commencer à vivre.

« La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie. »

Sénèque

La résilience prend donc place, dans l’interstice entre deux pierres de la vie que nous construisons au jour le jour. Un tout petit endroit, pas forcément visible à première vue, mais qui contient néanmoins le terreau suffisant pour une graine de germer. Un espace qui existe déjà, ou bien que l’on se crée, avec les dents s’il le faut. Un écosystème où la vie peut renaître. Où la beauté peut se déployer au milieu du béton. Au lendemain de cette annonce de re-confinement d’un mois, je pars en quête de cet ailleurs. Et mon espace de résilience, je crois qu’il se révèle dans les articles de ce Blog, entre les pages de mon journal. À la plume de mes mots qui expriment les chamboulements internes que ces bouleversements déclenchent. Dans les mots des autres également. Ceux que je découvre dans les livres que j’ai sélectionné spécialement pour ces quelques semaines. Des ouvrages que je ne serais pas allée chercher sans cet isolement forcé.

Et vous ? Dans quoi trouvez-vous votre espace de résilience ?