Les règles du jeu en Entreprise

Aujourd’hui, je voulais vous parler d’une pensée limitante qui m’a longtemps porté préjudice en entreprise :

« Il suffit de bien faire son travail, pour qu’il soit reconnu. »

Dans cet article, je me concentre aujourd’hui sur les freins internes, que j’ai pu observer dans mon propre comportement. Car, une prise de conscience de ces règles tacites de l’entreprise, au niveau personnel, m’aurait déjà permis d’améliorer considérablement mes conditions de travail, au quotidien.

Je crois malheureusement ne pas être une exception. J’incarnais le fameux profil de la « bonne élève », qui s’applique à suivre les instructions à la lettre, et à rendre ses devoirs en temps et en heure. Il m’a donc paru naturel, de reproduire en entreprise ce qui m’avait valu la reconnaissance de mes professeurs et de mes parents, durant mes études. Et ça a été très déstabilisant pour moi, de m’apercevoir que, de donner le meilleur de moi-même dans mon travail, ne suffisait plus à répondre aux attentes.

Dans ce nouvel ordre social, j’ai néanmoins bien vite repéré d’autres personnes qui s’en sortaient très bien, et l’erreur que j’ai commise, a été d’être dans le jugement de leur comportement. Pour moi, ces personnes étaient « politique », et j’attribuais à ce mot une connotation négative, comme s’il remettait en cause ma propre intégrité. La dimension politique fait pourtant partie de la vie. Ce n’est ni bien ni mal, car tout dépend des intentions que l’on y met et la nier, c’est se couper de grandes opportunités.

Mon obstination à refuser d’accepter cette partie de la réalité, m’a fait perdre beaucoup de temps. Car comprendre ces nouvelles règles de fonctionnement est la seule façon de s’en inspirer, pour adopter un comportement qui puisse être à la fois, aligné avec elles, ET avec nos propres valeurs.

« Le monde du travail, c’est pas l’école. Il obéit à ses propres règles. Ces règles qui sont partout, mais que l’on enseigne nulle part ».

Clara Moley

Ces règles du jeu, Clara Moley, ancienne trader dans un environnement 100% masculin, a décidé d’en expliciter le contenu dans un Podcast ressortis en 2020, sous le nom « Les règles du jeu ». Quand je les ai découvertes, il y a quelques années, je n’ai pas eu le sentiment d’apprendre quelque chose que je ne sache déjà, pourtant, cela à tout clarifié, et j’ai enfin pu trouver une posture dans laquelle je me sentais à l’aise.

Je vous partage donc aujourd’hui cette série de petits conseils judicieux, espérant qu’ils pourront aussi vous éclairer. Car il n’est jamais trop tard pour prendre connaissance de ces règles du jeu. Les rendre les plus claires possibles à notre conscience, pour avoir les cartes en main, et optimiser ses conditions de travail, au sein du monde complexe de l’Entreprise.

3 conseils pour Entreprendre dans le confort du salariat

Après un an et demi d’entrepreneuriat, j’ai décidé de vous partager les 3 conseils indispensables que j’ai pu mettre en pratique, pour vous assurez de ne pas trop vous sentir dépaysé.e.s après toutes vos années de salariat ! 🤓

1/ S’ARRANGER POUR TRIMER
Vous êtes nouvellement travailleur indépendant. Vous êtes désormais votre propre boss. Ne nous leurrons pas: le seul moyen, pour que vous retrouviez une ambiance de travail VRAIMENT productive, tout en restant à la maison, est de vous charger la barque au MAXIMUM ! Déjà que vous êtes confort dans votre jogging en pilou, votre ordi portable sur les genoux, bien calé dans les coussins de votre canapé, il ne s’agirait pas de prendre trop de plaisir, sinon les anciens collègues vont penser que vous vous la coulez douce. Hors de question ! Du coup, vous vous arrangez pour faire les mêmes horaires qu’avant. Sans les pauses à la machine à café. Sans le temps de trajet pour aller au bureau. Et sans les 1001 réunions dépourvues d’ordre du jour, qui remplissaient quotidiennement votre emploi du temps. C’est dingue, tout à coup vous vous découvrez une capacité de concentration plus limitée que vous ne pensiez. À moins que… Décidément, tout ça n’était pas bien optimisé. Aaah je recommence a détester mon boss, tout va bien, je suis sur la bonne voie ! 😅

2/ SE METTRE UNE BONNE PRESSION
Être indépendant, c’est être SEUL responsable de son activité, et surtout, de son revenu. Alors, chaque seconde, compte. Plus question de passer du temps à des activités improductives. Les repas ? Évidemment, mais rapides. Le sport ? Ça serait idéal, mais est-ce vraiment la priorité ? Le sommeil ? OK, mais réveil à 7h tous les matins. Un gros câlin avec Chouchou ? Va falloir assurer pour rentabiliser cette « petite folie ». Car soyons clair : on est plus là pour glander ! Alors, tout ce qui n’est pas, de près ou de loin, du travail, est (momentanément) ajourné !
– Comment ça « jusqu’à quand » ? Tu me mets la pression là, c’est ça? Je sais pas ce que tu as, mais depuis que je vis mon rêve d’entrepreneuse, tu deviens sacrément relou… Va falloir lâcher du lest, gars ! 😤

3/ CHERCHER LA RECONNAISSANCE
Regarder les chiffres, car les chiffres ne mentent jamais ! Suivre le nombre de likes sur Facebook, Instagram ou Linkedin, c’est ES-SEN-TIEL. Avant, vous aviez un boss, et la reconnaissance pouvait, potentiellement, occasionnellement, et même parfois, venir de là. Être indépendant, c’est donner le pouvoir aux réseaux sociaux. Car qui est mieux placé qu’une majorité de parfaits inconnus, pour évaluer votre projet professionnel ?! En plus, il n’est pas nécessaire d’avoir fait des études supérieures pour comprendre les retours : LIKE = on t’aime, PAS de like = tu es une merde. 😳 Plus besoin de rendez-vous d’évaluation trimestriel qui prend du temps à tout le monde, et qui rajoute du stress inutile. Y’a pas à dire, la vie d’un entrepreneur est tellement plus simple !

Je pourrais vous en trouver d’autres, mais je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, car je me suis octroyé 1H pour la rédaction de cet article et… je n’ai pas regardé à quelle heure je l’avais commencé ! En plus, il est 12h30, et je commence à avoir faim.
– Chouchou? Y’a quoi pour déjeuner?!
Oui, je me parle à moi-même, mais ça, c’est un bonus EXCLUSIF de l’entrepreneuriat. 🤗
Enjoy !

Féminisme : un engagement professionnel

Le féminisme a été pour moi, l’une des grandes révélations de 2020. Il aura fallu des événements marquants, notamment chez Ubisoft, chez qui j’ai travaillé presque 20 ans, et sur l’ensemble de la scène médiatique française, pour que je prenne pleinement conscience de l’importance du combat à mener autour de l’égalité hommes-femmes. La fin d’un déni pour moi, une étape déstabilisante, qui s’accompagne d’émotions tellement contradictoires, et surtout, de beaucoup d’interrogations.

Car m’intéresser au féminisme, a été l’occasion pour moi de m’ouvrir à des questions inédites, et d’oser remettre en cause une représentation des rapports hommes-femmes que je croyais limpide. Pour cela, j’écoute, je m’informe, j’apprends, dans l’optique de faire progresser la qualité des relations que j’ai, avec les hommes et avec les femmes que je côtoie. Ce n’est que le début d’un chemin d’apprentissage passionnant, et surtout, crucial pour l’avenir de chacun.

La rencontre avec « Femmes ici et ailleurs » (FIA) s’est faite au moment où j’ai compris que, pour moi, le féminisme ne pouvait plus être un centre d’intérêt parmi tant d’autres. Je suis Coach, mon métier est centré sur l’humain. Et il me semble aujourd’hui incontournable de me positionner clairement en faveur de cette égalité hommes-femmes, pour assurer aux personnes que j’accompagne les meilleures conditions de réussite possibles. Car, comment déployer son plein potentiel lorsque la société, dans laquelle vous évoluez, véhicule autant d’apriori limitant sur votre sexe? À ce stade, il m’apparaît donc indispensable d’agir, non seulement au niveau individuel, mais aussi au niveau de notre société elle-même.

Pierre-Yves Ginet, co-fondateur du Club avec Marie Charvet, présentait déjà en 2015, les enjeux de cette association devenue une entreprise, et le magazine devenu un bi-mestriel, avec à ce jour une Communauté de plus de 6000 adhérents.

C’est donc avec un grand plaisir que j’ai décidé de m’engager professionnellement aux cotés du Club « Femmes Ici et Ailleurs » pour participer à développer leur réseau ultra-dynamique et innovant. Un nouveau pan de mon activité qui s’inscrit en complément de celle de Coach et de créatrice d’Ateliers sur Auteurdemavie.

Mon rôle, en tant que développeuse chez FIA, est de proposer aux hommes et aux femmes qui souhaitent faire progresser leurs rapports humains, d’avoir accès à des articles, des conférences, et surtout, une communauté de personnes qui échangent activement sur les enjeux de l’égalité hommes-femmes dans le monde. Je recherche des hommes et des femmes, qui ne veulent plus se contenter de subir leurs relations, mais de les faire évoluer vers le meilleur. Car je suis persuadée que c’est en faisant bouger les lignes, chacun et chacune à notre niveau personnel, que nous créerons un monde meilleur pour nos enfants.

N’hésitez pas à me contacter via mon formulaire de contact si vous souhaitez échanger avec moi sur le Club « Femmes Ici et Ailleurs ». Je me ferai un plaisir de vous inviter à une réunion de présentation où vous pourrez découvrir par vous même l’énergie incroyable de ce Club !
Pour celles et ceux qui sont curieux de découvrir ce Magazine pas comme les autres, je vous partage un lien vers ce Numéro de Janvier-février 2020 en version digitale : Magazine Femmes Ici et ailleurs – Janvier-Février 2020

Je me réjouis à l’avance de nos futurs échanges !