2021 J’arrive !

Agrandis-moi, force la ferveur
Réponds-moi, inspire mes peurs
Porte ma croix, juste quelques heures
Donne-moi la foi, inspire mes peurs
Termine de signer entre les hommes l'idylle
Qui va me décider à rester anti-cynique
Résiste à mes idées
Qu'on scie la branche sur laquelle on est ainsi sacrés
Donne-moi des signes

Attends-moi le monde
J'arrive, j'arrive, j'arrive
Je réveillais l'espoir
J'arrive, j'arrive, j'arrive
Je cherchais en qui croire
J'arrive, j'arrive

Excuse mes fautes
Dis que c'était pas si grave
Que c'est des ecchymoses, des bobos
Dis-moi que tout est possible-ssible
À ceux qui bravent, l'important c'est pas de toucher la cible
Mais c'est de la viser
J'apprends qu'avec ton souffle seulement
Assez fou pour compter sur tout, sur toi, surtout sur toi
J'apprends qu'avec ton souffle seulement
Assez fou pour compter sur tout, sur toi, surtout sur toi

Attends-moi le monde
J'arrive, j'arrive, j'arrive
Je réveillais l'espoir
J'arrive, j'arrive, j'arrive
Je cherchais en qui croire
J'arrive, j'arrive

Change, invente, arrache, crée,
Charge, cogne, balafre-les
Dès qu'ils te disent que c'est foutu, que c'est foutu
Tu les fais taire
Change, invente, arrache, crée
Charge, cogne, balafre-les
Dès qu'ils te disent que c'est foutu, que c'est foutu
Tu les fais taire
Change, invente, arrache, crée
Charge, cogne, balafre-les
Dès qu'ils te disent que c'est foutu, que c'est foutu
Tu les fais taire
Change, invente, arrache, crée
Charge, cogne, balafre-les
Dès qu'ils te disent que c'est foutu, que c'est foutu
Tu les fais taire

Attends-moi le monde
J'arrive, j'arrive, j'arrive
Je réveillais l'espoir
J'arrive, j'arrive, j'arrive
Attends-moi le monde
J'arrive, j'arrive, j'arrive
Je cherchais en qui croire
J'arrive, j'arrive, j'arrive
Je réveillais l'espoir
J'arrive, j'arrive, j'arrive

« J’arrive » - Ben Mazué - Album « La femme idéale.

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La philosophie pratique de Charles Pépin

Depuis la classe de terminale, la philosophie a toujours eu une place particulière dans mon cœur. J’aime prendre le temps de réfléchir aux questions existentielles. J’aime faire ce pas de côté qui nous donne du recul sur ce que nous vivons. Mais il faut bien avouer que parfois la philosophie aime couper les cheveux en quatre, et lorsqu’il ne s’agit plus que d’un pur exercice intellectuel, du type thèse/anti-thèse/synthèse, j’ai plus de mal à y prendre part.

Charles Pépin m’a réconcilié avec la philosophie, car il a décidé d’en proposer une approche pragmatique. Une philosophie qui ne se préoccupe pas uniquement des grands débats existentiels, mais aussi et surtout de ces questions primordiales qui nous aident à mieux vivre notre condition humaine. J’ai prévu de faire un article très bientôt sur l’un de ses livres, qui m’inspire énormément dans mon propre cheminement, mais en attendant, je voulais vous parler de son Podcast, sobrement intitulé « La philosophie pratique ».

Les différents sujets abordés ne m’intéressent pas tous, et pour vous mettre en appétit, j’ai décidé de vous orienter vers un épisode en particulier, consacré à l’incertitude. Car même si le sujet semble particulièrement actuel dans cette période de pandémie, son impact dépasse clairement les conséquences du Covid. Par exemple, j’avais eu l’occasion de vous parler de l’incertitude comme compagne déstabilisante de tout chemin entrepreneurial. Mais en y regardant de plus près, elle nous concerne toutes et tous. Mieux vivre l’incertitude n’est pas une préoccupation passagère, mais bien un enjeu à longtemps terme. Et parvenir à l’accueillir est l’un des grands défis que nous avons à relever pour déployer plus de sérénité au quotidien. Il me semble que nous pouvons tous bénéficier de ces bonnes ondes.

PODCAST: Comment vivre l’incertitude ? Et surtout, comment bien la vivre ? Nous nous accrochons souvent à nos « certitudes », pourtant c’est dans l’incertitude que nous vivons. Comment apprendre à aimer ce qui nous effraie ? Comment voir dans l’incertitude moins une source d’angoisse qu’une promesse de liberté ?

Alors bonne écoute, et excellent WE !!

Un vent de liberté

Je vous en parle régulièrement, je tiens un journal depuis si longtemps que j’ai arrêté de compter les années. Pas forcément tous les jours, mais presque. C’est mon petit café du matin. Ma façon à moi de me réveiller et de reprendre pied dans la réalité. Mais cette année 2020 est différente, n’est-ce pas ? Sur tellement d’aspects. Et ce qui est étonnant, c’est que cela se remarque dans mon journal. Aussi bien sur le fond que sur la forme. Mais c’est vraiment sur la forme que c’est le plus flagrant. Je regarde la tranche de mon journal débuté en août et je remarque qu’il s’y est opéré une rupture, nette et franche. Mon journal s’est étoffé. Il a pris en épaisseur, en profondeur, en couleurs inattendues et inespérées. Il s’ouvre à des expérimentations. Je constate que la créativité y infuse. Sans attentes ni objectifs. Alors que ma pratique consistait depuis toujours à seulement y écrire mes pensées, ce qui me venait, sans fantaisies ni fioritures, j’ai commencé à y utiliser des feutres, des stickers, du masking tape, des encres dont je change la couleur selon l’humeur du moment, selon l’inspiration du jour. L’atelier que j’ai suivi en octobre sur l’enfant intérieur et la créativité n’y est certainement pas étranger. Une porte s’ouvre et l’impossible s’y immisce malgré moi… le dessin. Le grand tabou. Celui que je ne m’autorise pas, ou si peu, pour des raisons qui m’échappent. Mais depuis quelques jours, je m’amuse. Je copie des personnages de mes illustrateurs et illustratrices préféré.e.s. Ils m’enseignent, ils me guident. Je me laisse nourrir d’une façon inédite.

Je ne me lasse pas de regarder ces pages. Admirer ces couleurs, ces formes variées, ces irrégularités m’apaisent et m’apportent une certaine sérénité. Dans cette période si particulière et si confuse, mon journal constitue une certitude rassurante. Celle de pouvoir créer, et de pouvoir m’exprimer en toutes circonstances. Celle d’être accessible avec seulement un carnet et un stylo. Être en mesure d’y trouver le refuge, le retour à une certaine simplicité. Un dépouillement qui permet la profondeur et la richesse, si je le décide. La porte de tous les possibles. C’est très important pour moi d’avoir cet espace où je peux me retirer du monde. Ou je peux me créer mon propre monde. Pour y déployer ce dont j’ai besoin, sans limite ni restriction. Embrasser les gens que j’aime. Voyager au-delà des frontières. Plonger dans les émotions qui me submergent. Exister, en toute liberté.

Et vous ? Ressentez-vous le besoin d’un tel espace d’expression où déplier vos jambes courbaturées, votre esprit malmené, votre âme avide ?