Féminisme : un engagement professionnel

Le féminisme a été pour moi, l’une des grandes révélations de 2020. Il aura fallu des événements marquants, notamment chez Ubisoft, chez qui j’ai travaillé presque 20 ans, et sur l’ensemble de la scène médiatique française, pour que je prenne pleinement conscience de l’importance du combat à mener autour de l’égalité hommes-femmes. La fin d’un déni pour moi, une étape déstabilisante, qui s’accompagne d’émotions tellement contradictoires, et surtout, de beaucoup d’interrogations.

Car m’intéresser au féminisme, a été l’occasion pour moi de m’ouvrir à des questions inédites, et d’oser remettre en cause une représentation des rapports hommes-femmes que je croyais limpide. Pour cela, j’écoute, je m’informe, j’apprends, dans l’optique de faire progresser la qualité des relations que j’ai, avec les hommes et avec les femmes que je côtoie. Ce n’est que le début d’un chemin d’apprentissage passionnant, et surtout, crucial pour l’avenir de chacun.

La rencontre avec « Femmes ici et ailleurs » (FIA) s’est faite au moment où j’ai compris que, pour moi, le féminisme ne pouvait plus être un centre d’intérêt parmi tant d’autres. Je suis Coach, mon métier est centré sur l’humain. Et il me semble aujourd’hui incontournable de me positionner clairement en faveur de cette égalité hommes-femmes, pour assurer aux personnes que j’accompagne les meilleures conditions de réussite possibles. Car, comment déployer son plein potentiel lorsque la société, dans laquelle vous évoluez, véhicule autant d’apriori limitant sur votre sexe? À ce stade, il m’apparaît donc indispensable d’agir, non seulement au niveau individuel, mais aussi au niveau de notre société elle-même.

Pierre-Yves Ginet, co-fondateur du Club avec Marie Charvet, présentait déjà en 2015, les enjeux de cette association devenue une entreprise, et le magazine devenu un bi-mestriel, avec à ce jour une Communauté de plus de 6000 adhérents.

C’est donc avec un grand plaisir que j’ai décidé de m’engager professionnellement aux cotés du Club « Femmes Ici et Ailleurs » pour participer à développer leur réseau ultra-dynamique et innovant. Un nouveau pan de mon activité qui s’inscrit en complément de celle de Coach et de créatrice d’Ateliers sur Auteurdemavie.

Mon rôle, en tant que développeuse chez FIA, est de proposer aux hommes et aux femmes qui souhaitent faire progresser leurs rapports humains, d’avoir accès à des articles, des conférences, et surtout, une communauté de personnes qui échangent activement sur les enjeux de l’égalité hommes-femmes dans le monde. Je recherche des hommes et des femmes, qui ne veulent plus se contenter de subir leurs relations, mais de les faire évoluer vers le meilleur. Car je suis persuadée que c’est en faisant bouger les lignes, chacun et chacune à notre niveau personnel, que nous créerons un monde meilleur pour nos enfants.

N’hésitez pas à me contacter via mon formulaire de contact si vous souhaitez échanger avec moi sur le Club « Femmes Ici et Ailleurs ». Je me ferai un plaisir de vous inviter à une réunion de présentation où vous pourrez découvrir par vous même l’énergie incroyable de ce Club !
Pour celles et ceux qui sont curieux de découvrir ce Magazine pas comme les autres, je vous partage un lien vers ce Numéro de Janvier-février 2020 en version digitale : Magazine Femmes Ici et ailleurs – Janvier-Février 2020

Je me réjouis à l’avance de nos futurs échanges !

Entrepreneuriat & Spiritualité

Nous en sommes sortis. Ce deuxième confinement a été éprouvant, rien à voir avec le précédent que j’avais plutôt vécu comme un soulagement. Après plusieurs mois de restrictions, nous avons maintenant conscience d’être engagés sur un chemin incertain où toutes nos forces sont mobilisées. Dans ce contexte de crise, la question de l’ESSENTIEL est revenue en boucle, et je me suis interrogée sur ce que je considérais moi-même comme essentiel à ma vie.

Je vous en parlais lundi, j’ai décidé de me replonger dans les « Quatre accords toltèques » pour me préparer à cette nouvelle année qui arrive. Et derrière ce besoin que j’ai eu de me rapprocher de cette sagesse millénaire, il m’est tout à coup apparu évident que je ressentais le besoin de nourrir un domaine que j’ai du mal à prioriser : la spiritualité.

Je ne parle pas de religion, car je ne suis pas une personne religieuse, mais depuis que je suis entrepreneuse, je ressens néanmoins ce besoin de me connecter à une forme de foi. La foi en l’avenir, la foi en l’humain, la foi en mes capacités à avancer malgré tout, et à dépasser les obstacles. Vincent Lenhardt* a identifié la spiritualité comme l’une des 9 vertèbres de la « Colonne vertébrale du sens » qui permet à tout être humain d’exister et d’agir en cohérence avec ses aspirations profondes et son environnement. L’incertitude fait partie intégrante du parcours de l’entrepreneur, mais dans le contexte actuel, nous nous retrouvons tous entrepreneur de nos vies. Nous sommes au cœur d’une tempête, et la seule chose à laquelle nous raccrocher est le cap que nous voulons donner à notre vie. C’est le sens qui donne ce cap. C’est le sens qui éclaire notre chemin, tel un phare, dans cette mer déchaînée. Il nous oriente, il nous donne un but, et c’est en cela qu’il est essentiel.

« Un but ne doit pas toujours être atteint, parfois il sert juste à donner une direction. »

Bruce Lee

J’ai encore beaucoup d’interrogations qui restent sans réponse quand il s’agit d’adresser cette spiritualité au quotidien. Entre physique quantique, sagesse des peuples premiers, reconnexion à la nature, aux rites chamaniques, aux cycles féminins, je rassemble les messages et les pratiques qui parlent à mon âme et la font chanter. Leur point commun ? Une façon de voir la vie au-delà des apparences. Regarder le monde différemment, afin de percevoir une part de divin dans chaque moment, chaque action, chaque être vivant, chaque personne que je rencontre. J’aime « Les quatre accords toltèques », car ils proposent une approche simple de cette forme de spiritualité. Et la simplicité, pour moi, incarne déjà la plus inspirante des sagesses.

Et vous ? Ressentez-vous le besoin de nourrir votre spiritualité ? Avez-vous des livres culte auxquels vous revenez en permanence ?

* Vincent Lenhardt est l’un des précurseurs du Coaching en France. En 2003, il crée le réseau de formation Transformance Pro. JBS Coaching, l’école dans laquelle je me suis formée, fait partie de ce réseau. Mes illustrations pour cet article sont inspirées de ses travaux sur « La colonne vertébrale de l’identité », tiré de son livre « Les responsables porteurs de sens ».

Créer son cadre de travail idéal

Ce n’est pas toujours facile d’identifier les pensées limitantes que nous pouvons avoir sur les sujets qui nous tiennent à cœur. Parfois, ces idées préconçues sont tellement bien ancrées dans nos comportements qu’elles nous semblent aller de soi, on n’a même pas l’idée de les remettre en question. C’est souvent une fois confronté à l’échec que l’on accepte l’idée que, peut-être, ce que nous pensions être une vérité, n’en est pas une.

C’est exactement ce dont je suis en train de faire l’expérience dans le cheminement qui est le mien, pour libérer ma créativité. Je suis sortie du salariat, persuadée que je n’étais pas faite pour travailler dans une activité cadrée, et que c’est en m’affranchissant de ces limites que j’allais pouvoir déployer mon potentiel. En devenant entrepreneur, je me suis donc généreusement accordé une liberté totale, en rejet total de tout cadre que je jugeais enfermant. Après plusieurs mois d’entrepreneuriat, je constate que la liberté absolue est tout aussi contre-productive qu’un environnement trop rigide. Et à vouloir réinventer entièrement ma façon de travailler, j’ai complètement omis l’avantage essentiel d’avoir un cadre de travail : le sentiment de sécurité.

« Don’t think outside the box, make the box great again »

Yaron Herman

Comme souvent, la question n’est pas d’avoir ou de ne pas avoir de cadre, mais bien de trouver un équilibre et de se créer son propre cadre de travail. Un environnement dans lequel nous pouvons véritablement nous épanouir, et donner libre cours à nos talents. Ce cadre est différent pour chacun d’entre nous, et il s’agit de repérer dans notre fonctionnement ce qui nous pousse à l’action, ce qui nous motive vraiment. J’ai donc décidé de clarifier, pour moi, ce qui constituait un cadre de travail propice à mon travail, et ce qui était totalement rédhibitoire :

MON CADRE IDÉALMON CAUCHEMAR
– Me procure un sentiment de sécurité
– Me stimule, génère des idées
– Me simplifie la vie
– Me pousse à l’action
– Dynamise mon travail avec les autres
– S’adapte en cours de route, pour se mettre au service de mes besoins et de mon projet
– Me dicte ce que je dois faire
– Me dicte comment je dois faire
– M’impose des devoirs, mais aucuns droits
– Me demande de faire sans tenir compte de mes besoins, mes envies, ou mes intuitions
– Me donne des échéances irréalistes
– Cadre immuable et rigide, qui n’accepte aucune exception

Sachant cela, le challenge consistait à trouver des moyens concrets pour construire, peu à peu, ce cadre idéal et sur-mesure. Le seul moyen d’y parvenir : l’expérimentation ! Certaines choses fonctionnent, et d’autres pas du tout. Je pense que cela va encore certainement s’affiner avec le temps, mais je vous partage ce que j’ai pu identifier pour créer mon propre cadre idéal :

CE QUI M’AIDE CE QUI NE ME CONVIENT PAS
– Avoir des horaires de travail
– Prévoir mon temps libre / repos
– Me donner des objectifs clairs et précis (BUJO*)
– Mettre en place des rituels de travail
– Planifier mes taches la veille pour le lendemain (BUJO)
– Travailler avec des échéances qui ont du sens pour moi (BUJO)
– Estimer à l’avance le temps à passer sur une tache
– Baliser le long-terme dans les grosses lignes (BUJO)
– Me créer des obligations en fonction de ce que j’imagine que l’on attend de mon travail
– Avoir une routine trop stricte
– Travailler avec une échéance arbitraire
– Planifier en détail et très en amont
– M’obliger à me cantonner à un sujet, une façon de faire, un type de travail sans tenir compte de ce qui émerge d’un projet
* Le bullet journal (BUJO) est un carnet « fait maison » qui rassemble agenda et prise de notes. C’est un outil que j’utilise depuis plusieurs années pour m’organiser, et améliorer ma façon de travailler. Pour rappel, j’ai créé un atelier gratuit à ce sujet.

Et vous, quelles sont les conditions de travail qui vous motivent ? Vous avez des méthodes infaillibles pour faire avancer vos projets ? Je suis curieuse de vos bons plans !